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Les consommateurs préfèrent les reçus papier

Selon un récent sondage mené auprès de 8883 consommateurs en Europe et en Amérique du Nord, les consommateurs ont une nette préférence pour les reçus papier lorsqu’ils achètent des produits et services.

58 % des personnes interrogées préfèrent un reçu papier plutôt qu’un reçu numérique, tel qu’un reçu envoyé par courriel. Les États-Unis ont affiché la préférence la plus nette pour le papier, soit 71 %, suivis du Royaume-Uni (69 %), du Canada (64 %) et de l’Allemagne (61 %).

55 % de l’ensemble des personnes interrogées estiment que les reçus papier sont plus pratiques que les reçus numériques à des fins d’archivage et de comptabilité et 64 % estiment qu’ils sont plus pratiques pour retourner des articles et/ou obtenir un remboursement.

61 % des personnes interrogées disent qu’elles ne refusent jamais ou rarement les reçus papier lorsqu’ils sont proposés.

Un reçu papier est permanent, sécurisé et accessible à tous – avantages que les reçus numériques ne peuvent garantir.

Les ventes au détail assorties de reçus numériques sont exposées à un risque croissant en matière de sécurité. Aux États-Unis, 150 millions de fichiers de ventes au détail ont été accessibles accidentellement en 2018 et 52 % des revendeurs ont subi une atteinte à la protection des données. À l’échelle mondiale, 43 % des entreprises de vente au détail ont subi une atteinte à la protection des données en 2017.

62 % des consommateurs sont de plus en plus préoccupés par le fait que leurs renseignements personnels sauvegardés électroniquement risquent d’être piratés, volés, perdus ou endommagés. Près de la moitié (48 %) des personnes interrogées dans le monde considèrent que les reçus papier sont plus sûrs que les reçus numériques et seulement 23 % pensent que les reçus numériques sont les plus sûrs.

Avoir un reçu papier est un besoin pour ceux qui n’ont pas un accès fiable à Internet ou qui ont des connaissances limitées en informatique. Les personnes vivant en milieu rural, celles à faible revenu annuel et celles de plus de 65 ans sont moins susceptibles d’utiliser Internet ou de posséder un smartphone et seraient injustement désavantagées si les reçus devenaient uniquement électroniques.