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Le papier a des caractéristiques durables et uniques

Des enquêtes menées auprès des consommateurs aux États-Unis et au Royaume-Uni en juin 2016 ont montré que 91 % (É.-U.) et 89 % (R.‑U.) des consommateurs conviennent que, lorsqu’ils produisent, utilisent et recyclent de façon responsable, l’impression et le papier peuvent constituer un moyen de communication durable.

L’industrie de l’impression et du papier est l’une de celles qui contribue le moins aux émissions mondiales de gaz à effet de serre et ne représente que 1 % des émissions mondiales de CO2.

Les usines de pâtes et papiers utilisent une grande partie de l’énergie renouvelable, la biomasse [déchets de bois] provenant de leurs activités de fabrication, pour produire de la bioénergie. En investissant dans de nouvelles technologies, les opérations de l’industrie forestière sont également devenues plus efficaces en matière d’énergie.

Plus de 58 % de l’électricité de l’industrie papetière européenne est produite sur place, dont plus de 96 % provient de centrales de cogénération à haut rendement.

En 2016, la biomasse neutre en carbone et les carburants renouvelables ont fourni, en moyenne, environ 66,6 % des besoins énergétiques des installations membres de l’American Forest & Paper Association.

Cette utilisation des énergies renouvelables permet d’éviter environ 181 millions de tonnes de CO2, ce qui équivaut à retirer environ 35 millions de voitures de la circulation.

Au Canada, l’industrie des produits forestiers a réduit sa consommation totale d’énergie de 31 % et ses émissions de gaz à effet de serre de 49 % entre 2005 et 2006 et 2015.

Comparée à d’autres matériaux comme l’aluminium, l’acier, le plastique et les aliments, l’empreinte hydrique de l’industrie des produits forestiers est faible.
L’amélioration de la technologie et l’innovation permettent de réutiliser et de recycler au moins 10 fois l’eau utilisée par les usines de pâtes et papiers grâce à divers procédés et installations de traitement des eaux usées. Cela a permis d’accroître l’efficacité de l’utilisation de l’eau et de réduire la quantité d’eau utilisée par de nombreuses usines.

Aux États-Unis, 88 % de l’eau utilisée pour la production de papier et de produits forestiers est rejetée dans l’environnement après traitement dans les systèmes de traitement primaire et secondaire des eaux usées et la consommation d’eau par tonne de produit dans les papeteries a diminué de plus de 6 % entre 2005 et 2016. Au cours des deux dernières décennies, les usines de pâtes et papiers de la zone UE ont réduit de façon spectaculaire leur apport d’eau douce, de 47 % par mètre cube et par tonne de produit.